Le Pont des Arts et des Rencontres Culturelles Blanche Maynadier
Préface de Martial Maynadier
Directeur de la Collection le Parc
Bien sûr le théâtre est à voir sur une scène et on imagine sans mal le plaisir que pourrait donner une représentation de l’Anniversaire, mais on peut aussi se donner la satisfaction de lire cette pièce, surtout quand une romancière développe ici, avec détails, les décors et les comportements, cela devient alors comme le disait Musset, « un spectacle dans un fauteuil ».
Cet épisode théâtral se révèle plein de surprises, c’est une fantaisie, un rêve peut-être, qui frôle parfois le cauchemar, mais qui sonne pourtant souvent juste et réaliste.
On retrouve comme dans la plupart des romans de l’auteure la thématique de la binationalité, française et roumaine, cette fois associée à la peinture d’un couple et d’une belle famille dans une optique humoristique, mais pas seulement. Il s’agit à la fois d’une comédie mais aussi d’une étude de mœurs. Par moment l’excès, voir la caricature semblent l’emporter, mais la réalité dépasse parfois l’invention la plus débridée. On trouvera également ici des aspects de théâtre dans le théâtre, mais il ne faut pas en dire trop pour laisser au lecteur-spectateur le plaisir de la découverte jusqu’au « coup de théâtre » final, qui, comme il se doit, termine l’œuvre par une étonnante révélation.
Bon spectacle.
Scène 1
Il fait un temps merveilleux, occasion pour Angélus de s’occuper de son jardin et pour Elena de profiter du soleil autrement. Elle sort une chaise longue sur la pelouse, devant la terrasse. A peine est-elle allongée qu’elle voit arriver son amie Marie-Hélène.
Marie-Hélène
Bonjour, Elena! Comment ça va? Pourquoi tu ne viens pas à la plage du Veillon ? Ce serait plus sympa, près de l’eau ! J’ai jeté un coup d’œil et il y a plein de touristes, surtout des Parisiens, à en juger selon leurs plaques d’immatriculation. Ben, ton mari n’est pas là?
Elena
Oui, le voilà qui arrive; il s’occupe de son jardin, c’est raté pour aller ensemble à la plage!
Angélus, en salopette de travail.
Salut, Marie-Hélène! Quel bon vent t’emmène?
Marie-Hélène
Je suis venue voir Elena. J’ai un truc à lui proposer, c’est secret. Ça avance, ton travail?
Angélus
Personnellement, je ne me fais pas de soucis. Les melons ont poussé, j’en ai deux rangées; pareil pour les patates et les tomates. Cette année, j’en aurai une rangée de plus. Viens, approche! Je vais te montrer mon potager! Le poireau, j’en fais davantage, on l’aime beaucoup dans la tarte. Tu sais combien de carrés, j‘en ai…?
Marie-Hélène
Non, merci, je suis venue échanger des livres avec Elena, je suis plutôt branchée sur la lecture. Sans vouloir te vexer, j’avoue que je ne m’intéresse pas du tout au jardin potager.
Angélus
Pourtant, les touristes qui louent la maison à côté semblent intéressés par mon travail!
C’est un peu contrarié qu’Angélus retourne à ses légumes, ses meilleurs amis.
Marie-Hélène
Nous voilà à nouveau seules! Je suis venue t’inviter à la réunion… demain soir, ça te va? Justement, tu dois t’en souvenir, il s’agit d’ACGF (Action Catholique Groupement Féminin). Le thème sera « l’accueil ». Ce sera un débat au cours duquel tu pourrais apporter ton témoignage, au sujet de l’intégration… Par extension, je pense à Jésus, notre Seigneur qui accueille tout le monde - les pauvres, les riches - et qui pardonne à tous. Nous sommes tous ses enfants.
Elena
L’accueil, pour moi, c’est l’amour, la paix …
Marie-Hélène
Réfléchis un peu à cette phrase: « Aimez-vous les uns les autres, ouvrez votre cœur! »
Elena
On peut réellement aimer tout le monde?
Marie-Hélène
Pour moi, l’essentiel c’est d’aimer la personne telle qu’elle est et non telle que nous voudrions qu’elle soit. Il ne faut pas trop s’avancer dans le débat, on garde les idées pour demain soir. Tu es d’accord?
Elena
A demain, alors!
Un grand roman.
Préface de Martial Maynadier
Directeur de la Collection le Parc
La vie, comme elle est, nous paraitrait invraisemblable présentée telle quelle dans un roman. La fiction est toujours dépassée par l’imagination du destin.
Pour que telle rencontre, telle histoire se produise, imagine-t-on le nombre incalculable et pourtant nécessaire de hasards (qui n’en sont pas) qui doivent s’enchaîner et se combiner. Le romancier fait ce qu’il peut pour imiter le réel, et parfois le lecteur proteste, et s’écrie : « Ah non ! ça n’arrive que dans les romans ! » Et l’auteur pourtant n’avait fait que recopier l’événement. À l’opposé, celui qui lit se dit parfois : « Là, ça sonne vrai ! ça ne peut pas s’inventer », et justement dans ce passage tout n’était qu’imagination. C’est là le jeu et le plaisir des romans d’Ecaterina Sanculeanu Guillemin, ni autofiction, ni pure invention, un savant dosage du réel et de l’imaginaire.
Dans cet ouvrage particulièrement, la vie vécue et la vie rêvée se mêlent, et ce qui importe ce n’est pas de chercher à dissocier le réel de la fable, mais de se laisser porter par l’histoire, la sensibilité des personnages, et leur étonnement devant le destin qui les porte.
Comme dans ses autres romans, l’auteure joue de sa double nationalité, pour nous faire apprécier les deux pays chers à son cœur, la France et la Roumanie. Elle développe également ses deux thèmes principaux, l’écriture et la passion amoureuse. Les lecteurs qui la suivent retrouveront donc son univers et son style, avec pourtant une dimension à la fois historique et intime qui rend cet ouvrage singulièrement attachant.
Плачь
Цветет который год земля.
Тебя лишь холод окружает.
И рядом никого, кто знает.
Как умерла твоя весна.
Ничьё дыхание не спешит.
Ресниц твоих теплом коснуться.
Тебе так хочется очнуться.
Ну а пока, принцесса - плачь, плачь.
Припев:
Прячь во льдах, цветы любви.
Теряя тепло и плачь, плачь.
Я буду ждать.
Когда твой мир растает.
Dan Balan
Complainte
La terre fleurit depuis de nombreuses années,
Vous n'êtes entouré que de froid.
Et personne n'est près de vous, qui sait
Comment votre printemps est mort.
Personne n'a le souffle empressé
Pour réchauffer vos cils.
Il est très difficile pour vous de vous réveiller,
Mais jusque-là, princesse, pleure, pleure !
Cache les fleurs de l'amour dans le gel,
Jusqu’à perdre toute chaleur et pleurer, pleurer.
J'attendrai jusqu’à
Ce que votre monde fonde.
Une odeur de Carte Noire s’était imprégnée dans le grand salon haussmannien, dont les immenses baies vitrées donnaient vers la Cathédrale Notre Dame, silhouette imposante aux yeux des touristes étrangers, si chère au cœur des habitants de Paris… Un tableau impressionniste égayait l’atmosphère silencieuse, en l’absence des enfants et des parents. Katia se retrouvait seule, une bonne partie de la journée, entourée de ses livres préférés, devant sa tasse de café et surtout sous le regard bienveillant du bonsaï centenaire, dernière acquisition de ses employeurs.
Une large collection de bouteilles d’alcool raffiné trônait sur une étagère ouverte, incorporée à un meuble Ikea neuf, très chic. Une grande table blanche occupait toute la largeur de la pièce, entre la cuisine et la fenêtre. On aurait pu imaginer qu’elle soit destinée à des réunions de travail, mais, c’était juste une table familiale, où se réunissaient les membres de la famille, en weekend, enfants et parents, en semaine, enfants et nounou.
La machine à laver se met en route automatiquement, programmée à l’avance par la maman, une femme très soucieuse de la tenue des enfants et de la maison. Miele, c’est le nom de la machine à laver. Un nom à résonnance particulière, qui a inspiré la fille cadette de neuf ans, Aurore, dans sa première création littéraire, un peu aidée par sa nounou, il faut bien le dire :
Miele et l’enfant
Il était une fois une machine à laver, cachée dans une armoire et qui disait: "je
fais ma tournée, ne me dérange pas!".
-D'où viens-tu, chère machine à laver? demanda la petite Aurore. Je voudrais bien connaître ton histoire !
-Je vais te la raconter, dit-elle avec fierté. Je suis née en Russie. En fait, une partie de mes pièces composantes, ajoute-t-elle avec un léger soupir de soulagement.
-Et les autres pièces,
elles viennent d'où?
-Elles viennent d'Asie. C'est une de mes cousines qui me les a données.
-As-tu d'autres frères et sœurs? Demanda la petite
Aurore, très curieuse!
-Tu n'as pas remarqué ma sœur jumelle qui fait aussi sa tournée, en cachette, loin des yeux du monde ?
-Ah, oui. Je
m'amuse souvent quand je passe dans la cuisine et je vous entends tourner. Quel petit bruit! Je l'aime. Je m'imagine rouler en voiture. Cela ressemble un peu à ça, n'est-ce pas?
-À toi de me raconter ton histoire! Tu veux être mon amie, Aurore?
-Oui, avec grand plaisir! Tu peux m'appeler Aur! Moi, je suis née le 6 novembre 2009. Ma sœur s'appelle Camille. Papa s'appelle
Brian. Ma maman s'appelle Clara. Ma sœur est partie en classe de neige. Elle s'est fait mal au genou, mais elle est quand même partie. Elle adore les sports d’hiver et surtout la danse. Mon père joue du piano. Ma sœur a dix ans.
Moi, j'ai 9 ans. Je ne connais pas l'âge de mes parents.
-Ma chère Aurore, ou bien Aur, je t'aime bien, en secret et m'occupe très bien de tes habits. Je les lave avec amour et patience. J'espère
que tu es contente.
-Oui, Miele. J'adore le parfum de mes vêtements qui sortent du lavage. Grâce à toi, je suis propre et je sens bon tous les jours.
La petite fille, joyeuse saute comme un moineau, en se balançant sur ses pieds, à tour de rôle.
-Tu sais Miele, moi j'ai beaucoup de copines à l'école.
-C'est quoi l'école? Je n'y suis jamais allée.
-L'école, c'est quelque chose de très important ! Le matin, je prends mon cartable et pars à l'école, plein d'idées
dans la tête et toujours impatiente de rencontrer mes copines. Cependant, il faut travailler aussi. J'ai une gentille maîtresse qui nous apprend beaucoup de choses.
À suivre ! Auteure : Aurore
Katia aime beaucoup transmettre sa passion pour l’écriture à de jeunes enfants dont elle s’occupe, elle est elle-même auteure d’une vingtaine de publications parues en France.
Les deux pages consacrées à la machine à laver, rédigées avec soin, la veille, avec Aurore, attendent patiemment d’être corrigées à côté de la tasse de café. Qui aurait imaginé qu’une fille née dans un petit village du Sud de la Roumanie viendrait un jour à Paris pour corriger une rédaction écrite par une petite française du sixième arrondissement parisien ?! Même Katia a du mal à réaliser à quel point la vie peut être imprévisible! Quand elle avait l’âge d’Aurore, elle ne connaissait pas un mot français. Ses souvenirs l’emportent loin, dans un village lointain, à plus de trois mille km, où une petite fille chétive, aux yeux noirs comme deux billes, scintillant dans la nuit, plongeait ses regards dans les pages de son manuel préféré, le livre de français. Ces images se superposent à la rédaction d’Aurore, les lignes se mélangent aux photos de l’ancien manuel scolaire, qui présentaient une conversation simple : « Bonjour ! » « Je m’appelle… » Quel parfum, cette époque, comme les madeleines de Proust, elle a la saveur de son enfance, celle de Katia ! Elle rajeunit avec chaque enfant dont elle s’occupe, elle revit ses souvenirs chers…
Dans la Collection le PARC
Sweet Dream et D'autres vies-Trois romans
Préface de Martial Maynadier
Directeur de la Collection le Parc
D’autres vies – Trois Romans, propose aux lecteurs trois histoires fortes et à suspense apparemment sans liens, mais dans lesquelles le lecteur attentif décèlera des échos. Leur point commun majeur est dans l’évocation de vies voyageuses, oscillant entre la France et la Roumanie. Des histoires d’amour, non dépourvues d’humour et de poésie.
Adieu mon amour qui ouvre cette trilogie est sans doute le plus dramatique, le plus grave des trois récits. Il commence en quelque sorte par la fin et confronte le lecteur dans un style très cinématographique à un « flash-back » explicatif qui mènera le lecteur de surprise en surprise. La peinture des émois adolescents, (sentimentaux et physiques), les complications familiales, habilement nouées à la question culturelle des liens entre France et Roumanie, tout cela intrigue, interroge, tient en haleine le lecteur jusqu’à la dernière page.
La Roumanie est plus présente encore dans le deuxième roman intitulé Dans la peau d’une autre, mais toujours en liens, habilement tissés, avec la France. L’humour est ici beaucoup plus marqué, en particulier dans la visite-enquête au château de Dracula. Nous sommes cette fois dans la comédie, la fantaisie, frôlant parfois l’absurde, et peut être la folie. On se rappelle ici que la Roumanie n’est pas seulement le pays de Dracula et de Ceausescu, mais aussi celui de Ionesco. Cet ouvrage, donne également à voir et apprécier la part créative et quasi démiurgique du travail de l’écrivain.
Le dernier ouvrage de l’ensemble ici proposé, va plus loin encore dans cette voie. La Flèche de Cupidon se présente d’abord comme un Thriller, lui aussi très cinématographique. On songe cette fois à Hitchcock et aux grands maîtres du suspense. Là encore les allées venues, entre France et Roumanie, tissent la trame d’une intrigue à rebondissements et à révélations. Mais plus encore que dans le précédent, le jeu de la fiction créative et du réel est mis en valeur dans un dénouement étonnant. Oui décidément le romancier, ici la romancière, est démiurge « d’autres vies » dont le jeu coloré sur l’écran des pages blanches, nous distrait, nous éloigne, mais aussi parfois, nous rapproche des nôtres….
Adieu, mon amour !
Les sirènes de l’ambulance semaient la panique parmi les patients qui attendaient leur consultation, dans la salle d’attente. Les grandes fenêtres vitrées de l’hôpital de Creil laissaient passer une lumière éblouissante. On entendit la voix aiguë d’un urgentiste :
─ Laissez- nous passer, vite ! Faites venir un médecin ! On a ici un accident de moto, une jeune fille qui a failli se tuer sur la route, à dix kilomètres environ.
Sur le chariot roulant, on distinguait à peine le visage défiguré d‘une inconnue, des bleus et des hématomes partout, les cheveux longs, frisés maculés de sang ; des taches de sang encore sur les vêtements et la couverture blanche.
─ Trauma du crâne, trauma du bras, le pouls est faible, conclut l’urgentiste qui avait amené la victime.
─ Intubation, analyse du sang, je veux les résultats tout de suite, dit le docteur, déjà arrivé au chevet de l’accidentée. J’ai besoin également le plus vite possible d’un électrocardiogramme. Surveillez le masque à oxygène et empêchez-la de s’endormir ! précisa le médecin de service en regardant de près son infirmière.
Ce va-et-vient de tous les jours n’a rien à voir avec l’animation d’une gare ou celle du Louvre, pendant la Journée du patrimoine ; ces gens-là, habillés de blanc, courent en tous sens, déployant des efforts surhumains pour sauver des vies. Ces gens-là, sauveteurs anonymes, ultime espoir parfois, doivent réagir en l’espace d’une fraction de seconde pour saisir la bonne solution…Ils mènent chaque jour l’éternel combat de la vie contre la mort, combat dont ils ne sortent malheureusement pas toujours vainqueurs …Parfois, des malades sortent du coma, par miracle…Si seulement l’amour suffisait à les rendre vivants !
─ Transfusion de sang, vite ! Faites venir ses parents pour un prélèvement sanguin. Il nous en faut du même groupe.
Averti par un coup de fil qui lui parut étrange, au début, le père de Caroline se présenta à l’accueil de l’hôpital, à bout de souffle, en larmes, les mains tremblantes, inquiet de l’état de santé de sa fille chérie. Elle était tout ce qu’il avait de plus cher au monde, sa joie de vivre, le sens de son existence…Il ne pouvait pas supporter l’idée de la perdre, il ne pouvait pas accepter un si terrible coup.
─ Bonjour, madame ! Où est ma fille ?
─ Monsieur, s’il vous plait ! D’abord, les formalités !
─ Écoutez, je veux voir ma fille ! Comment va-t-elle ? Est-ce qu’elle s’en sortira ?
─ Je vous prie de me dire votre nom ! précisa la secrétaire.
─ Mais c’est vous qui m’avez appelé, n’est-ce pas ? Je m’appelle Bonnet.
─ Vous pouvez épeler votre nom, s’il vous plat, monsieur !
─ Je n’ai pas le temps d’épeler mon nom, je suis inquiet pour ma fille. Bon, d’accord : B O N N E T, ça vous va ? Maintenant, je peux y aller ?
─ Doucement, je dois remplir le formulaire ; votre date de naissance, votre numéro de téléphone, le numéro de sécurité sociale…
─ Ce n’est pas vrai ! Je suis médecin, pas besoin de me poser autant de questions.
─ Oui, mais c’est la loi ! Vous devez le savoir mieux que personne !
─ Ma foi, c’est vrai !
─ Par ici, monsieur ! Pour sauver votre fille, il faut une transfusion de sang. Dépêchez-vous. Est-ce que vous êtes compatible ?
Une vague d’angoisse et de remords envahit le cœur de M. Bonnet. Devenu livide, il tituba en marmonnant « Une transfusion de sang, oh mon Dieu ! » avant de s’évanouir sous les yeux de l’infirmière contrariée.
***
Deux semaines auparavant.
Il était quatre heures du matin. Un silence profond régnait dans la maison quand soudain, on entendit les hurlements d’effroi de Caroline, qui se réveillait :
─ Qu’est- ce qu’il y a, mon amour ? lui demanda sa maman, alertée par ses cris. Encore ce cauchemar ? Tu as fait un mauvais rêve, n’est-ce pas ? Raconte-moi, ça te soulagera !
─ J’ai peur ! Maman, je deviens folle ! C’est encore cette chambre aux murs peints en couleurs sombres, avec ses petits lits superposés aux sommiers en métal ; un arlequin en bois qui essayait de me parler, mais moi, je ne pouvais pas comprendre ; il parlait une autre langue, maman. Aide- moi, dis-moi que je ne suis pas malade ! ..................(à suivre)
Derniers commentaires
10.05 | 13:25
Hello Didier,
Après Art-Cœur, un autre point de contact avec tes mondes poétiques, j'attends la prochaine rencontre avec impatience,
Christian
24.04 | 07:54
"La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer le silence" (Miles Davis)
08.11 | 18:36
Bonjour, j'ai cotoyé votre maman à Molay et je voudrais vous envoyer une photo que j'ai prise devant sa maison natale
07.08 | 16:21