Le Pont des Arts et des Rencontres Culturelles Blanche Maynadier
Préface de Martial Maynadier
Directeur de la Collection le Parc
Edith d’Anjou Dambrine trace son sillon en poésie avec ce deuxième recueil paru dans notre collection.
Elle approfondit son style et ses thèmes en toute simplicité, en toute liberté. Elle garde le meilleur de la tradition, le vers et la rime, sans en être l’esclave, et retient le meilleur de la modernité, la fluidité
sans contrainte d’une pensée musicale. Toujours parfaitement compréhensible, elle exprime ses ressentis et ses sentiments et témoigne d’une profonde humanité sans aucune lourdeur de « message »
ou « d’idéologie ».
La vie quotidienne aussi bien que les grandes questions qui agitent notre époque sont évoquées sur le même ton, celui de la conversation amicale et de la réflexion
mesurée. Chaque lecteur se sent d’emblée en empathie avec l’auteur. La nature, et la Normandie (qui l’environnent) sont pour Edith d’Anjou Dambrine, une source inépuisable de beauté et de réconfort,
mais son art s’exprime avec le plus de force dans l’observation des comportements humains de ses contemporains. Sans porter de jugement, elle s’amuse ou s’inquiète, mais toujours avec un bonheur d’expression qui incite
le lecteur à tourner les pages pour découvrir d’autres portraits, d’autres esquisses. Le thème du voyage, du cheminement lui est également familier. On ressent en cela un vécu, certainement depuis longtemps
tourné vers la marche, et plus récemment vers la promenade dans les chemins fleuris de l’écriture poétique. Ajoutons que le tempérament et le talent d’artiste de l’auteur se manifestent également
dans l’art graphique et pictural qui lui permet de « s’illustrer » en couverture et dans les pages de son livre. Bonne lecture donc de ce deuxième opus qui en appelle d’autres.
Une île au soleil
Lampédusa, une île au soleil
posée comme une perle sur la mer,
insouciante merveille ignorée,
une île en Méditerranée.
Simple écueil sur les flots,
tes plages accueillantes
virent arriver soudain, des étrangers
dans des barques entassés.
Ils ont payé fort cher, pour traverser la mer,
fol espoir de peuples en marche,
efforts désespérés pour
forcer le destin
et le prendre en leurs mains.
Trompés, rackettés, engloutis par les flots,
nombreux ont disparu .
Cruels sont les hommes
et cruelle est la mer.
L'île tant espérée recueille, accueille
et voit, avec effarement
grossir le flot incessant
de nouveaux arrivants.
Il faut bien du malheur,
il faut bien du courage
pour fuir ainsi sa terre natale,
et se jeter dans l'inconnu.
Il faut beaucoup d'espoir,
croire en la Liberté
pour, au bout du chemin
…n'être, qu'un « clandestin » !
Edith d’Anjou-Dambrine nous invite à partager avec elle le goût d’une poésie en liberté, très proche du quotidien, et diverse comme la couleur des jours, au fil du temps qui passe.
M. Maynadier
Après m’être exercée, pendant plusieurs années, à l'écriture de « Nouvelles » dans un atelier d'écriture, au Neubourg, je souhaitais m'initier à la poésie et j'ai eu connaissance de l'association « le Pont des Arts et des Rencontres Culturelles – Blanche Maynadier » (PARC), animé par Martial Maynadier. Je m'y suis plu et, bien que néophyte en poésie, j'y ai trouvé accueil, bienveillance et encouragements.
Edith d’Anjou-Dambrine
Les illustrations de 1ère et 4ème de Couverture reproduisent des œuvres peintes d’Edith d’Anjou-Dambrine
Derniers commentaires
10.05 | 13:25
Hello Didier,
Après Art-Cœur, un autre point de contact avec tes mondes poétiques, j'attends la prochaine rencontre avec impatience,
Christian
24.04 | 07:54
"La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer le silence" (Miles Davis)
08.11 | 18:36
Bonjour, j'ai cotoyé votre maman à Molay et je voudrais vous envoyer une photo que j'ai prise devant sa maison natale
07.08 | 16:21