Le Pont des Arts et des Rencontres Culturelles Blanche Maynadier

Recueil de choix de poèmes et de textes de Blanche Maynadier (présenté le 14 Novembre 2018 à Paris, au François Coppée, Académie de la Poésie Française)

Ci joint la Rose que Picasso envoya en 1957 à Blanche et qui l'encouragea dans son écriture poétique.

Lettre de Lizy *

de Paris,

   *Poète d’aujourd’hui, admiratrice des classiques,

Animatrice des Poètes de Montmartre

Et des rencontres poétiques de Montparnasse

au François Coppée, organisées par Thierry Sajat,

Président de l’Académie de la Poésie Française.

À Blanche Maynadier

Montrer des souvenirs qui ne sont pas les nôtres

                               Et les voir exister dans le regard des autres

Ce soir chère Blanche pour te rendre hommage, je pousse la porte de ta « Maison du Bonheur »

Partout, sur ton bureau en bois de rêve, je trouve des bouquets de poèmes, alexandrins de pois de senteurs et de balsamines, parfumés à l’encre de l’inspiration.

Tes fenêtres sont grandes ouvertes sur le jardin enchanté de ta poésie, où se promènent des gens de la vie de tous les jours, qui viennent se reposer parfois sur des bancs que tu as décorés en vers d’Espérance.

Chez toi, Blanche, tout respire la belle humanité, faite d’amour et de paix.

Tes poèmes sont tes « enfants », tu as su les porter haut :

Pour que naisse un poème, il faut bien peu de choses,

 Un papier, une plume, un nuage, une rose,

J’ajouterai, et du savoir-faire, ce dont tu ne manquais pas, à rendre jaloux les médiocres, mais aussi les meilleurs auteurs.

Au paradis, sans papier, et sans plume, assise sur un nuage, tu dois en raconter des merveilles à tes illustres maîtres !

Dans une heure ou deux, je refermerai ton recueil avec le sentiment d’avoir (peut-être) percé les secrets d’une alchimiste de la vraie poésie.

L'ECOLE DES CHAMPS récit autobiographique

Préface de l'édition originale de janvier 2000

rédigée par un ami  de Blanche, homme de lettres et juge d'instruction

Jacques Mazabraud

L’ouvrage que voici est hors du commun.

 Blanche Maynadier l’a souvent écrit avec ses larmes et n’a pas épargné au lecteur les détails des scènes douloureuses qui ont si cruellement éprouvé son enfance.

Mais de ces tristes événements elle n’a tiré aucun « effet » facile, mélodramatique ou littéraire.  Elle est restée « vraie », c’est à dire aussi simple, aussi naturelle que l’était la fillette campagnarde dont elle retrace simplement l’existence quotidienne.

 Son livre est à la fois un témoignage et un document. Il intéressera sans nul doute les historiens et les érudits qui se penchent déjà sur la vie paysanne d’entre les deux guerres, celle de 1914 et celle de 1940. Mais il retiendra aussi l’attention de tous ceux qui s’attachent à explorer la psychologie enfantine, tout à la fois si simple et si mystérieuse.

 Livre d’actualité donc mais aussi œuvre durable.

 Car si le cadre sociologique peut sembler s’éloigner, l’âme enfantine continuera de poser une éternelle question. Or le talent naturel de l’auteur renforce la qualité du témoignage.

 Rendons grâce à Blanche Maynadier d’avoir si bien su, avec tant de spontanéité, de simplicité, de fraîcheur, faire de l’histoire de son enfance un récit aussi vivant.

                                                                             Jacques Mazabraud

Pour tous ceux qui ont aimé l'Ecole des Champs, il existe une suite  SOUS LE CIEL DE PARIS , édition originale épuisée, mais rééditée dans la COLLECTION LE PARC

SOUS LE CIEL DE PARIS

de BLANCHE MAYNADIER

AVANT-PROPOS

Dans sa préface de L’Ecole des Champs, l’écrivain et critique Jacques Mazabraud évoquait un  livre « hors du commun » .  Sous le ciel de Paris  se présente comme la suite chronologique de ce récit d’une enfance paysanne, et l’on ne saurait mieux dire que répéter cette formule à son propos. Hors du commun à plus d‘un titre, ce livre ne peut qu’étonner. Il décrit avec un naturel et une simplicité fraîche et profonde, les choses de la vie de tous les jours, avec à l’arrière plan  la fin des années trente,  la guerre,  l’occupation, mais ce n’est là que toile de fond, certes peinte avec saveur dans sa vérité quotidienne locale et historique, comme l’était le Jura du premier livre, mais le récit majeur n’est pas là. Il est dans l’histoire personnelle d’une vie qui se construit, se défend et s’affirme dans l’adversité parfois la plus rude, dans l’histoire d’une âme résistante qui peu à peu trouve sa voie vers le jour, c’est à dire vers la clarté de la page où s’écriront les textes de la maturité de l’écrivain. Dans cette deuxième époque du grand roman de sa vie qui prépare et annonce le devenir du poète que dévoilera le troisième volume, il nous est donné de lire, les tours, les détours, les hésitations cheminantes qui  tracent le parcours d’une destinée.

Ce livre Blanche Maynadier l’a d’abord écrit pour elle-même, pour sa propre mémoire, pour mieux se comprendre en se regardant dans le miroir de l’autobiographie.  Elle l’a écrit aussi pour ses enfants, pour leur laisser  l’image d’une vie toujours courageuse et souriante,  au milieu de tous les aléas. C’est un testament qu’elle nous donne  de vive et forte voix, celui qu’elle aurait tant voulu elle-même recevoir de sa propre mère si prématurément disparue. Qu’on me permette de dire ici, combien ce legs et ce témoignage est bien reçu et apprécié, et quelle reconnaissance dans tous les sens du terme, ses enfants et son petit fils, lui ont de ce don.  Mais ce livre dépasse son auteur et ses destinataires immédiats, par son exceptionnelle dimension littéraire. Œuvre de grand écrivain et de poète, il parle au cœur et à l’esprit de chacun dans une suite de récits pittoresques, vivants, forts et captivants, souvent riches en suspens, frais et étonnants comme les péripéties de la réalité qui dépasse et dépassera toujours toutes les fictions….. 

 C’est avec plaisir que j’ai accepté l’honneur d’écrire pour elle cet avant propos qu’elle m’a demandé, le même plaisir qu’elle nous a déjà donné, à ma sœur et à moi, en faisant de nous les premiers lecteurs de son texte.

  Martial Maynadier

Commentaires

ZADOINOFF Régine

08.11.2021 18:36

Bonjour, j'ai cotoyé votre maman à Molay et je voudrais vous envoyer une photo que j'ai prise devant sa maison natale

Derniers commentaires

10.05 | 13:25

Hello Didier,
Après Art-Cœur, un autre point de contact avec tes mondes poétiques, j'attends la prochaine rencontre avec impatience,
Christian

24.04 | 07:54

"La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer le silence" (Miles Davis)

08.11 | 18:36

Bonjour, j'ai cotoyé votre maman à Molay et je voudrais vous envoyer une photo que j'ai prise devant sa maison natale

07.08 | 16:21

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